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Le voyage de Mégane-Hina

Le voyage de Mégane-Hina
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Le voyage de Mégane-Hina
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23 septembre 2006

FORMENTERA

   Nous renonçons à Ste Eulalia et mouillons à la Calla plus au sud. Une houle désagréable de Sud-Est nous a fait renonceer au mouillage devant le port. C'est assez joli mais ça ne me donne pas envie d'y rester. Nous prenons un bon petit déjeuner et lesparents vont faire un petit somme pour récupérer de la navigation. Daphnée et moi, pendnt ce temps-là, nous prenons chacune un bouquin et surveillons le mouillage. Je crois sincèrement que nous n'allons pas y rester bien longtemps. En efet, de nombreux bateaux à moteurs remplis de touristes nious frôlenjt environ toutes les 5 minutes. Quand les parents se réveillent, nous décidons de mettre le cap sur Formentera.

   Après avoir franchi la passe entre Ibiza et Formentera, nous arrivons au mouillage que nous avions repéré sur la carte, au sud d'Espalmador. Un zodiac se dirige rapidement vers nous pour nous demander de le suivre. Nous nous apercevons que nous sommes obligés de nous mettre sur bouée. Nous n'avons pas le choix.

   Lateau est maintenant amarré à sa bouée et nous pouvons admirer le paysage. Dans notre champ de vision : plage de sable blanc et eau transparente. Il fait chaud et nous nous baignons. Nous envisageons aussi d'aller à la plage. Puis, quelques heures plus tard, Papa nous annonce avec le plus grand sérieux que, dans le coin de la plage, il y a des bonhommes tous gris qui émergent de la brousaille. Nous décidons d'aller voir et après un quart d'heure de marche sur du sable brûlant nous arrivons à une étendue d'argile. Voila l'explication des hommes gris.Nous décidons de "plonger" dedans à notre tour. Nous nous enfonçons dans laboue et ressortons grisâtre du cou aux pieds. Daphnée, ne s'étant "baignée" que jusqu'au cou, en profite pour prendre quelques photos. Quans nous retournons à la plage, nous rencontrons en route des personnes voulant se colorer de la tête aux pieds comme nous et les autres avant nos. Nous leur indiquons donc la direction. Nous nous baignons et nous rinçons dans l'eau en changeant régulièrement d'endroit mais deretour au bateau nous nous apercevons que nous puons et tout le monde se douche à l'eau de mer avec force savon.

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5 septembre 2006

CALLA CARAGOL

Au bout de quelques jours, nous décidons de quitter Porto Colom pour la Calla Caragol. En arrivant, nous en avons plein les yeux. Plage de sable blanc avec eau transparente. En se baignant nous ne pouvons que savourer le plaisir de voir le fond de l'eau. Après le repas, nous décidons de faire un tour à la plage, à la rame, notre caoitaine aux commandes. C'est vraiment magnifique. J'ai l'impression que la plage s'étend à l'infini. A l'endroit où nous accostons, il y a un petit blockhaus avec une fente pour les mitraillettes. Je monte dessus ; il y a l'ouverture du bâtiment mais elle est bloquée. Dommage. Après une petite baignade nous rentrons au bateau. Le lendemain nous appareillons pour l'île d'Ibiza. Mais une mauvaise surprise nous attend à la remontée du mouillage. En effet nous nous apercevons que l'ancre est coincée sous un rocher. Papa se met à l'eau et doit plonger plusieurs fois pour la décoincer. Nous arrivons à remonter la chaîne mais elle saute du guindeau et une bonne longueur se déroule et tombe à l'eau. Evidemment la chaîne se coince sous un caillou et il nous faut manoeuvrer pour l'en dégager tout en évitant de tirer sur l'ancre car elle irait se cacher sous une roche. Fort heureusement nous arrivons à dégager la chaîne et à la remonter avec l'ancre sans anicroches. Nous mettons le cap sur St Eulalia sur Ibiza.

31 août 2006

LA CALLA COVAS

     Mais il faut désormais changer de coin. Nous avons arrêté notre choix sur une petite crique qui se nomme la Calla Covas. Une petite traversée de 15 milles nautiques s'impose. Un coup de vent est annoncé pour demain soir. 

Nous appareillons vers 9 heures du matin et une houle de Nord-ouest nous cueille à la sortie de Mahon. Il faut prendre son mal en patience. Sur la "route", le décor est assez joli, les falaises sont déchiquetées mais plusieurs bateaux à moteurs DSC03934passent au loin rompant le calme de l'endroit. Nous arrivons finalement à la Calla Covas où il y a déjà plusieurs bateaux dont certains sont allés amarrer un bout à terre pour se maintenir le nez vers le large. Nous sommes mouillés par 7 mètres de fond mais nous sommes un peu proche de la falaise à mon goût. Nous allons mouiller une deuxième ancre à l'arrière pour éviter de tourner. Daphnée et moi DSC03894profitons du soleil pour aller nous baigner. Lorsque nous sortons de l'eau nous avons un peu froid d'y être restées si longtemps. Maman décide de prendre notre suite mais nous nous apercevons à temps que des méduses viennent d'arriver dans le mouillage. Nous n'insisterons donc pas. Mais d'autres personnes n'ont pas remarqué cette intrusion et ce font piquer. Nous nous mettons donc à la lecture pour faire passer le temps. Un peu plus tard le vent monte. Vers 21 heures, Papa et moi nous prenons l'annexe pour aller mouiller une troisième ancre un peu plus à l'écart pour que nous ne tombions pas sur la falaise. Nous pouvons désormais dormir tranquille. Durant l'après-midi, lorsque le vent avait forcit, tous les voiliers présents dans la crique étaient partis se mettre à l'abri sauf nous. Nous sommes donc seul ce soir. Le surlendemain nous quittons la crique pour Porto Colom. 

25 août 2006

DEPART - PORT MAHON

19 Août 2006 : C'est le grand jour. Cette date restera à jamais dans ma mémoire. Il est environ 7 heures du matin lorsque nous larguons les amarres. Je me sens bien sur ce bateau qui deviendra ma maison durant quelques années. Il y a un peu de brume et il fait froid. La journée commence en ville alors que pour nous un nouveau mode de vie débute. Nous sommes sûrement le seul bateau sur l'eau étant donné l'heure qu'il est. Lentement mais sûrement nous dépassons la digue. Direction les Baléares. 3 jours de mer en perspective avec du vent et de la houle mais dans l'euphorie du moment cela ne nous inquiète pas.

            Notre première traversée commence. Le vent est régulier et nous avançons à une vitesse convenable. Nous prenons nos marques sur ce nouveau voilier. Il est vrai qu'il n'est à nous que depuis 1 an et demi. Daphnée et moi nous nous endormons. C'est un moyen comme un autre de faire passer le mal de mer et de tuer le temps. Lorsque je me réveille, je prends conscience de ce qui m'arrive. Plusieurs souvenirs me reviennent en mémoire mais curieusement je ne m'en formalise pas. C'est le début du voyage, il est temps que je m'en fabrique des nouveaux, des différents. Je me demande ce qu'il y a derrière l'horizon, toujours plus loin. Le deuxième jour arrive. Le vent a forcit et une grosse houle s'est formée. Les vagues sont impressionnantes et il m'arrive d'avoir peur lorsqu'une de ces petites vicieuses nous prend par le flanc. Je me demande ce que je fais là mais dès que cette pensée effleure mon esprit, je me mets à avoir honte de moi-même. Il est étrange de se dire que pas plus tard qu'avant hier, nous étions à Toulon dans notre bateau sur une mer plate.

Mais Maman me tire de mes rêveries en nous annonçant que nous avons une bonne moyenne de vitesse et que nous arriverons plus tôt que prévu. Alors toutes ces sombres pensées s'envolent et nous nous mettons à discuter tous les quatre avec entrain. Une ébauche de paysage germe dans mon esprit. Je sais que je devrai parler espagnol à l'escale et je commence à avoir quelques doutes. Est-ce que ce que j'ai appris à l'école peut s'appliquer dans la vraie vie ?

            A notre arrivée au mouillage, il fait jour depuis peu. Les parents ont du ralentir avant de s'engager DSC03833vers notre destination. En effet nous allions trop vite et nous serions arrivés de nuit ce qui n'est pas conseillé lorsque vous ne connaissez pas les lieux. Quand je me réveille Papa est en train de vérifier le mouillage et de bosser la chaîne. En voyant le paysage qui 'offre à moi, je suis quelque peu désappointée. Je pense que j'avais idéalisé notre première étape. Mais je préfère garder mon jugement pour plus tard, car nous ne savons pas encore ce qu'a à nous offrir cette ville, Mahon. Tout d'abord un petit déjeuner s'impose. Il nous faut reprendre des forces après cette traversée éprouvante. Ceci fait, il faut mettre le moteur hors-bord sur notre Caribe flambant neuve, repérer un peu le mouillage, les bateaux, le va-et-vient des annexes ... . Bientôt nous sommes fins prêts et nous embarquons dans notre petite mais robuste emnbarcation. Nous sommes ancrés assez loin de la ville et nous mettons un certain temps avant d'arriver à bon port. Il y a de nombreuses vedettes à moteur d'une vingtaine de mètres et un tas de restaurants chics. Il y a même un casino. Nous flânons dans les rues et repérons les poubelles et les supérettes. Nous dénichons même un petit bar-tabac où nous trouvons des cartes postales et des timbres pour ma collection. Puis nous rentrons au bateau, heureux de cette première approche de Mahon.

            A l'endroit où nous sommes mouillés, nous ne pouvons pas nous baigner. Nous allons donc essayer de trouver un endroit où nous pourrons nous abandonner aux joies de cette délicieuse activité. Nous traversons un petit chenal en annexe et nous arrivons à un autre mouillage où, à un endroit, il y a unDSC03856 petit plateau où nous avons pieds. Nous y revenons le lendemain, sans Maman, et nous y retrouvons un bateau, le Loungta, avec qui nous correspondions par e-mail. C'est une bonne surprise. Ils nous apprennent, entre autres, que nous pouvons avoir le Wifi gratuit à un des cafés sur le bord du port. Maman est ravie lorsque nous lui annonçons la "nouvelle" et nous y allons le lendemain après-midi. Entre-temps nous avons été invité à boire l'apéro sur le Loungta et nous avons mangé des pâtes bolognaise succulentes. Et le lendemain donc, nous sommes DSC03879allés surfer sur le net avec l'ordinateur du bord tout en prenant un goûter. Au menu : plat de moules avec du pain pour Daphnée et moi, un chocolat chaud pour Maman et une bière pour Papa. Emmanuelle et Daniel viendront manger sur le bateau le lendemain et durant le repas, Daniel, magicien, nous apris quelques tours de magie. Malheureusement nos routes se séparent car ils doivent rentrés en France.

            Cette escale m'aura beaucoup plut. C'est une ville charmante dont les habitants sont forts sympathiques. Cela m'aura permis de constater avec soulagement que j'arrive à me faire comprendre en espagnol mais mieux que tout que j'arrive à le comprendre.

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